Elle s’organise selon la typologie des textes, les différents temps de cour et les règnes. Les différents croisements qu’elle permet autorisent une fine analyse de l’étiquette sous l’Ancien Régime. Elle est à la fois un outil de valorisation des recherches effectuées et également un outil de recherche.
Cette base s’appuie sur un large travail de dépouillements effectué sur les sources qu’elle recense :
D’une part, les sources normatives émanant du pouvoir royal ou de ses agents. Les principaux règlements et ordonnances royaux, dont la transcription intégrale est mise en ligne dans les corpus raisonnés, ont été dépouillés et intégrés à la base.
D’autre part, les sources rédigées par les contemporains décrivant le quotidien de la cour. Les grands mémorialistes de la période étudiée ont été dépouillés de manière exhaustive : Dangeau, Sourches, Saint-Simon et Luynes. D’autres auteurs ont été également analysés, tels que la comtesse de Boigne, le marquis de Bombelles ou le baron de Breteuil. Enfin, l’analyse a été enrichie par l’étude d’auteurs étrangers, comme Spanheim, Goldoni ou Saint-Maurice. Au total, une quarantaine d’auteurs composent la base.