En collaboration avec l’École des hautes études en sciences sociales.
Cette journée d’études a permis de mettre en parallèle la conception de Norbert Elias, issue d’une histoire sociale des pratiques culturelles, et celle de Louis Marin, née de la sémiologie des représentations, afin de faire apparaître le « procès de civilisation » comme un processus de symbolisation et de comprendre la société de cour comme un lieu de convergence concrète de la sociologie et de la sémiologie des sociétés d’Ancien Régime. Les travaux présentés par l’ensemble des spécialistes réunis pour cette occasion autour de quatre points cardinaux de la vie de cour – la politique, la religion, les rites et les spectacles - ont ouvert à une nouvelle lecture de l’œuvre d’Elias, revisitée comme une critique du discours de la société d’Ancien Régime, et à une nouvelle exploration de l’œuvre de Louis Marin, familier du règne de Louis XIV, à la lumière d’autres cultures de cour de l’Europe moderne.
Publication en ligne de l’article de M.-A. Visceglia, « Pour une histoire comparée des cours européennes » dans le Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles.